Une chute, un choc, un coup, un accident ?
Et si c’était plus grave que vous le pensiez... Une blessure souvent « invisible » qui peut entrainer des séquelles irrémédiables voire mortelles.
La COMMOTION CEREBRALE !
Dans cet article vous trouverez : Comment reconnaitre une commotion cérébrale et quels réflexes adoptés ?
Avant qu’il ne soit trop tard : Observez – Détectez – Agissez !
Comment définir une commotion cérébrale ?
La commotion cérébrale est une catégorie de traumatisme crânien. Il existe trois classifications de traumatismes crâniens : graves, modérés et légers.
L’association québécoise des neuropsychologues (AQNP) estime que chaque année, 20 à 40% des athlètes subissent une commotion cérébrale.
Les traumatismes graves et modérés sont caractérisés par des hémorragies (saignement au cerveau), des œdèmes cérébraux (enflure au cerveau) et des dommages des tissus nerveux. Généralement, il n’y a pas de signes apparents à la tête (possiblement des coupures superficielles au visage, front, arcade sourcilière, cuir chevelu) mais cela n’indique pas pour autant que la blessure n’est pas grave.
Au contraire, le manque d’informations visuelles directes augmente le risque de ne pas prendre au sérieux les traumatismes crâniens et par conséquent, d’aggraver l’état de santé du sportif.
A quel moment être vigilant d'une potentielle commotion cérébrale:
Suite à un coup, une chute – pas forcément sur la tête – il faut envisager que le sportif ait subi une commotion cérébrale si un ou plusieurs éléments suivants sont présents ! Ainsi, il est urgent de vérifier la présence de : ses indices, signes et symptômes.
1. Les indices visibles d’une commotion :
2. ECOUTER son corps (même plusieurs heures après la compétition/entrainement)
Si un des éléments suivants est signalé, l’application du protocole commotion cérébrale est nécessaire :
3. Posez des questions simples pour vérifier l’état cérébral d’un sportif vis-à -vis de sa mémoire :
- Où sommes-nous maintenant ?
- Quel jour sommes-nous ?
- Qu’étais-tu en train de faire ?
- Où se déroulait la dernière compétition ?
- Quel était ton résultat lors de la dernière compétition ?
4. Que faire en cas de suspicion de commotion cérébrale ?
1. Arrêt immédiat de la pratique sportive pour le sportif !
2. Ne pas laisser le sportif seul !
3. Réaliser un diagnostic médicale : par un médecin ou un professionnel de santé...
4. Eviter toute activité physique et/ou sportive avant d’avoir consulté un spécialiste : Ne pas reprendre la voiture, vélo…
Conséquence d’une commotion cérébrale non traitée
3 à 5 fois plus de risque de subir une autre commotion cérébrale,
Risque de maladie neurodégénérative (Parkinson, Alzheimer…),
Risque de démence accrue,
Changement de personnalité / comportement : dépression, addiction, suicide, trouble de la mémoire verbale…
Risque d’AVC plus important,
Microdéchirures des fibres reliant les différentes régions du cerveau
…
En conclusion
PROTEGEZ-vous ! En vélo, en ski, en moto… mettre un casque est l’un des facteurs primordial pour permettre de réduire/limiter les risques de commotion !
Restez VIGILANT, quand à vos sportifs, vos coéquipiers et vous-même. Appliquez le protocole de commotion cérébrale (ci-dessus) dès que vous avez un doute (même faible).
La PREVENTION avant tout !
Liste des signes et symptômes d’une commotion cérébrale (non-exhaustive) :
Référence :
* Fiche « vulgarisation d’article scientifique » de la Société Française de Psychologie du Sport (SFPS) – Jean FOURNIER
* McCrory P., et al. (2013). Consensus statement on Concussion in Sport – The 4th international conference on concussion in sport held in Zurich. Br J Sports Med 47 (5).
* Association québécoise des neuropsychologues (AQNP)
* L’Institut des Commotions Cérébrales (Montréal)
* Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
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